Expérimentation IPA en CPTS

Expérimentation IPA en CPTS

Ce sujet contient 4 participants et 5 réponses.
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Nadie Georget

L’ARS a financé en 2019 une IPA pendant 3 ans pour notre CPTS. Le projet était d’une part prématuré, car notre CPTS n’en était qu’à ses débuts et l’IPA à difficilement trouvé sa place. L’expérience nous montre, alors que la fin de cette expérimentation approche, que l’IPA est à sa juste place dans une ou des MSP pour le suivi des patients chroniques, et que pour la CPTS elle est une ressource dans le champ de son expertise sur certains projets.
Nous l’avons sollicitée dans la mission qualité et pertinence des soins pour laquelle elle accompagne les infirmiers et autre professionnels dans l’analyse de leurs pratiques professionnelles. Nous l’avions également prévue sur un parcours insuffisance cardiaque, mais elle n’a finalement pas voulu s’y engager. Enfin, comme elle a une expertise en gérontologie, elle travaille actuellement pour la CPTS à la réponse à l’AMI ICOPE.
Sauf erreur de compréhension sur les missions des CPTS, salarier une IPA pour être effecteur de soin dans une CPTS n’est pas cohérent, sauf à vouloir que les CPTS deviennent des méga MSP, en revanche faire appel à une IPA en tant que prestataire sur des projets ou des missions très ciblées l’est bien plus.

Le débat est ouvert!!!!

CPTS pays d’Arles

  • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années par Nadie Georget.
Nadie Georget

Bonjour
je pense qu’en terme de RH il vaut mieux un non soignant pour coordonner une cpts.
amicalement
bgay

Marion Louis

Bonjour
Pour tous ceux ayant fait appel à un IPA, y en a-t-il qui l’ont embauché ? Si oui, y avait-il bien le paiement de la consultation, et qui la recevait dans ce cas ?
Pour ceux qui l’ont missionné comme prestataire de service, comment cela se passe-t-il en pratique ? Contrat de partenariat ? Il était donc en libéral ? Intégré aux SISA de plusieurs MSP ?
Merci par avance pour tous vos retours !

céline adam

Bonjour,

Je partage le point du vue de Corinne : la CPTS n’étant pas effecteur de soins, il me parait compliqué et délicat d’embaucher en tant que salarié un IPA pour ses activités dérogatoires en lien avec la PEC des patients qui lui seront adressés par les MG ou spécialistes. Il pourrait être, dans ce cas, en exercice libéral en tant qu’IAPL, et effectivement il facturerait en son nom les forfaits correspondants. Les ARS proposent une aide de 27000 euros sur 2 ans pour qu’ils puissent s’installer (un impératif de 50 patients la 1ere année et 150 patients la 2e a minima pour y avoir droit). Pour un CA de 50000 euros par an, hors prime ARS, cela représente une file active de 300 patients en suivi. Rien d’insurmontable si les médecins comprennent l’intérêt pour eux et la qualité de prise en soin de leurs patients. Tous les patients « complexes » et chronophages qui nécessitent une VAD, c’est l’IPAL qui prend le relais 1 fois par trimestre a minima, et qui coordonne avec le MG le parcours. Beaucoup de temps médical dégagé ici pour réinvestir dans sa vie perso ou d’autres patients en aigu ou chronique en cabinet…

Concernant les activités afférentes/transversales liées au fonctionnement et gestion de la structure, au parcours patient, encadrement, formation, recherche, pourquoi pas salarier l’IPA via une MSP ou un CDS? Ce ne sera pas possible en libéral conventionné. Ou bien alors, en prestation de service avec un contrat de mission qui définit le cadre d’intervention et les missions demandées.

Le sujet m’intéresse beaucoup et nous allons tester sur notre CPTS, cette organisation avec une IPA récemment diplômée. Je vous ferai un retour d’expérience plus concret 🙂

Nathalie Blanc

Bonjour,
qu’en est-il aujourd’hui? merci de votre retex.
cordialement,

Marion Louis

Bonjour
Petit retour d’expérience du territoire : nous avons un Asalee parti en formation IPA toujours dans le cadre d’Asalee, qui est revenu de formation en tant qu’IPA, il a été remplacé sur sa mission d’Asalee et afin de pallier l’absence de médecin et gagner en tps médical, en concertation avec la CPTS et les MG des alentours, il exerce dans 4 MSP au total (lieux en tension)
Ca se passe très bien car le modèle économique du salariat par l’association Asalee lui permet de ne pas s’inquiéter du nbr d’actes ou du nbr de fois où il a le droit de voir un patient. Expérience réussie chez nous !